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Un peu de Sucre ?

Journées du dimanche 1er et lundi 2 novembre

13h, c’est le départ de Potosi pour Sucre. La gare est immense, et nickel chrome. En plus comme c’est dimanche, elle est vide. Alors quand on a mangé nos salteñas dégoulinants façon vomi (soit disant les meilleurs de Potosi – voire de Bolivie selon le Lonely Planet, ahem…) et notre barquette de riz, on peut dire qu’on a fait l’animation de la gare.

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En tous cas pour une fois, le bus part à l’heure (même quelques minutes en avance). Et pour la dernière fois du séjour, on remonte en altitude. Rassurez vous, simplement pour sortir de Potosi.

Pendant le trajet de 3h, on peut encore voir des paysages arides et semi-désertiques (quand on ne dort pas…) qui nous rappellent avec nostalgie (déjà !) notre tour dans le Sud Lipez.

Toujours très étonnamment, le bus arrive à l’heure. Et non pas dans un terminal de bus, mais dans le parking de la compagnie. Les amis, bienvenue au Portugal ! Dès la première impression, Sucre montre que c’est une ville riche, la capitale de coeur des Boliviens. Ancienne ville coloniale, Sucre a gardé un côté très occidental.

Un taxi nous amène jusqu’à l’auberge, Pachamama (la désse Terre Mère). Damien et Chloé se reposent, pendant que Cyril et Mérédice partent à la découverte de la ville, bien que ce soit un dimanche fin d’après-midi.

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Ils reviennent avec une dure nouvelle : en Bolivie, le 2 novembre est également férié. C’est la fête des morts ! Décidément, à chaque fois qu’on est dans une ville, tout est fermé : dimanches, grèves et jours fériés: On était bien mieux dans le désert tout compte fait !

Courageux (et surtout affamés), on sort pour essayer de trouver un resto ouvert: Un taxi nous emmène jusqu’à un resto repéré sur un guide (pas le lonely planet cette fois). Et comme on essaye de négocier le prix (trop cher !), il nous fait tout sauf aimablement remarquer qu’à Sucre on ne négocie pas, et qu’ici on est pas à Potosi. Ambiance…

En plus, le resto est fermé… Alors on se rabat sur une espèce de fast food type KFC. Mais bon point : les nuggets sont du vrai poulet non reconstitué !

Après une bonne douche, c’est l’heure de filer au lit, et d’espérer quíl y aura des choses à faire demain…

 

 

La journée commence par une déception : impossible de faire une machine à laver en ce jour férié… On attendra demain, on n’est plus à un jour près hein…

Première chose ce matin : aller à la gare routière pour acheter un ticket de bus pour Cochabamba, notre prochaine destination. Cette fois, pas question de reprendre un taxi, on choisit plutôt un collectivo, qui nous emmène sans encombres.

Le bus partira ce soir à 19h30, et nous arriverons demain à 5h30 si tout va bien. Ouf, sauvés !

Le retour dans le centre est un peu plus compliqué… On a pris un collectivo, mais celui ci passe par le marché paysan. Et reste bloqué entre les stands (comprendre bâches de plastique sur lesquelles sont posés les produits). On est assis et on visite au moins, puis ça fait passer le temps. On se dit aussi que vu l’animation du quartier, tout n’est peut être pas perdu pour la journée.

On commence cette journée par un brunch dans un café à touristes, un des rares ouverts. Puis comme il faut bien faire quelque chose d’intéressant de la journée, on essaye d’aller à tous les musées. Mais porte close…

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On mange encore une petite glace, puis on se réfugie dans un cybercafé pour s’occuper. Enfin un peu de temps pour compléter le blog, c’est vrai qu’on a plusieurs jours de retard… 

Puis vient l’heure du départ. Après avoir récupéré nos gros sacs à l’auberge, on va manger. Oui encore, et même s’il n’est que 17h30 / 18h. Pour changer, ce sera riz et poulet, et nos petits estomacs nous en remercient.

On va au terminal de bus, et en route pour Cochabamba !

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