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Potosi

Dimanche 1 novembre

Après 3h30 de bus depuis Uyuni (Cyril a failli se faire vomir dessus par un mec bourré à côté mais il est sorti propre!) nous voilà à Potosi !

C’est une ville minière avec un énorme tas noir de minerais au milieu de la ville, c’est assez glaçant l’ambiance de tous ces miniers. Mais le bus est plus ou moins à l’heure et nous sommes à bon port alors nous nous dirigeons vers l’hôtel que nous avons choisis.

On a pris ce que l’on appelle un collectivos : ces bus qui s’arrêtent n’importe où sur leur route et qui sont super pas chers !

La place centrale nous montre directement les inégalités: elle est clinquante flambant neuve !

Nous allons à l’auberge : la compagnie de Jésus ! C’est un ancien monastère. L’accueil y est plutôt glacial mais les chambres sont correctes.

Il est déjà l’heure de se restaurer alors nous nous dirigeons vers un restaurant recommandé par le Lonely Planet (ce guide n’est toujours pas de bon goût en matière de restaurant). C’est à nouveau une pizzeria plutôt moyenne mais la plus grosse surprise fut la calezône : ils ne connaissent pas le pli de pizza ! Pas encore totalement échaudés nous avons aussi testé la pâtisserie recommandée pour le dessert : ce fut le plus infâme des gâteaux jamais fait ! Une éponge !

Une belle nuit bien reposante plus tard (mais pas totalement pour nos intestins qui continuent de souffrir avec les 4000m de l’altitude de la ville) nous partons visiter la ville.

C’est dimanche, c’est la fête des morts et il n’y a rien ! Du coup nous avons pris les billets de bus puis nous avons errer au gré des rues, catedrales et autres monuments.

Pause midi nous sommes allés chercher des saltenas (spécialités locales de chaussons salés) dans une boutique qui vend (il paraît) les meilleurs du pays. Nous avons pu les déguster à la gare juste avant de partir mais le pantalon de Cyril en a fait les frais… C’est rempli de jus donc sans assiette le jus est sorti de tous les côtés retapissant le sol, le siège et les vêtements ! Au moins nous étions assortis à l’odeur des locaux avec cette mésaventure!

Fin de repas la dame nous dit de se dépêcher : nous sommes en train de prendre le premier bus à l’heure d’Amérique du sud ! Exploit que nous devons à la compagnie Transtin.

Et c’est parti pour Sucre !

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