C’est capital !


Fini notre petit coin de tranquillité, on monte à la capitale ! (enfin en l’occurrence on descend). Direction donc La Paz, 5h de route.
Le trajet se fait lentement, sans accroc. Pour éviter de passer la frontière avec le Pérou, nous savons juste que nous devrons prendre un ferry sur le lac Titicaca.
Un ferry ? Quel ferry ? Quand nous arrivons au détroit, on nous indique qu’il faut descendre du bus. Bus que nous voyons monter, avec toutes nos affaires dedans, sur une espèce de bateau à fond plat, qui fait juste la taille du véhicule. On se demande encore comment cet engin flottait encore.
Mais pas le temps de nous inquiéter davantage pour notre cher bus, il faut penser à nous et à notre traversée !

Nous payons nos billets, et nous sommes dirigés vers une petite barque à moteur, déjà pleine. Le temps de la traversée, nous vivons un peu l’expérience des migrants. Heureusement que ça ne dure pas longtemps !

Nous arrivons finalement sans encombre à La Paz. La vue en arrivant sur la capitale la plus haute du monde est vraiment impressionnante. Il y a plus de 1000m de dénivelé entre le haut et le bas !

Maintenant que nous sommes installés à l’auberge, il ne reste plus qu’à trouver quelque chose à faire un dimanche après-midi.

Copacabana Isla del Sol

Après ce délicieux ceviche nous avons pris un bus de nuit pour Copacabana. Ce fut un voyage épique avec pas loin de 10h de bus, pas de chauffage, un passage de frontière à pied… Mais nous sommes arrivés !

A peine sortis du bus nous avons acheté nos tickets pour l’Isla del Sol (l’île considérée comme épicentre énergétique  mondial). Nous nous sommes dépêchés jusqu’au bateau mais il ne partait pas… Alors nous avons aidé des Boliviens à charger un bateau et Cyril a explosé un sac de ciment sur lui image preuve à l’appui !

En fait nous nous étions simplement trompés d’heure (décalage horaire oblige)

2h30 plus tard nous voilà au nord de l’île. Nous avons marché jusqu’au sud ou l’on a dégusté la meilleure pizza de tous les temps avec vue sur le lac Titicaca! Grandiose !

Le lendemain nous sommes allés sur l’île de la Lune ou nous avons profité d’un bateau privé avec vitesse de pointe 2km/h! Parfait pour digérer le petit déjeuner ! Ensuite nous avons visité les ruines incas les mieux conservées où ils gardaient les vierges à sacrifier sur l’île du soleil. C’était assez impressionnant d’autant plus que nous avions le site que pour nous ! image Bon au passage nous avons perdu les nez de Damien et Cyril brûlés par le soleil…

Petite pizza à midi et le soir nous sommes revenus tranquillement sur Copacabana en bateau !

Petit rattrapage #3 : Machu Picchu

Rattrapage des journées du samedi 17 et dimanche 18 octobre.

Au revoir Santa Theresa ! Sac au dos, c’est collectivo jusqu’à Hidroelectrica. Puis à pattes sur les 10km séparant Hidroelectrica d’Aguas Calientes (la ville à partir de laquelle on accède au Machu Picchu). 

Il faut longer la voie ferrée, sachant qu’il est interdit de marcher sur les rails mais que le seul chemin passe par les rails… Cherchez l’erreur.

C’est fastidieux et les sacs pèsent. Nous arrivons jusqu’aux jardins de Mandor : une espèce de chambre et table d’hôtes, où les propriétaires cuisinent de bons petits plats tout en oeuvrant pour la faune locale. 

Nous décidons d’y passer la nuit, même s’il faut encore faire 4km pour aller à Aguas Calientes.

Pendant que les preux chevaliers vont à Aguas Calientes en fin d’après-midi pour acheter les billets de bus pour le Machu et de train pour rentrer à Cusco, les princesses vont visiter le jardin botanique, un petit havre de paix.

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 Toute la nuit, le petit chien de la famille ne fera qu’aboyer… Génial pour se lever à 3h30 (oui du matin !)

Quoi qu’il en soit, à 4h nous sommes à nouveau sur notre voie ferrée préférée, toujours à pattes.  C’est parti pour 1h de marche, de nuit à la frontale pour rejoindre Aguas Calientes et prendre le 1er bus à 5h15 pour monter au Machu Picchu.

Quand nous arrivons enfin… La queue est déjà immense, pire qu’à Disney. Même si le 1er bus n’est pas encore parti… Bref prenons notre mal en patience.

La montée vers le Machu est magnifique, on voit toute la vallée. Et quand on arrive, il faut encore faire la queue. Raaaaah.

Il pluviote. Alors nous nous précipitons aux portes du Soleil, si jamais cela pouvait nous porter chance. Après 1h de marche, nous arrivons à ce petit site, avec vue sur les ruines principales du Machu. Et la… Miracle! Du soleil !

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Mais c’est déjà l’heure de repartir… À la grande montagne. C’est un pic au dessus du Machu, à partir duquel on a vue à 360 degrés sur toute la vallée et les ruines. Bon, au terme des 2160 marches. Autant dire qu’en arrivant la haut, on était morts ! Mais le coup d’oeil en valait la peine. D’ailleurs, il nous a fallu 1h15 pour monter, à la place des 2h prévues *gloire*.

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10h15, et on se jette sur nos piques niques. Avant de redescendre. Descente très fastidieuse.

Si bien qu’en arrivant aux ruines, on est fatiguééés. Et trempés (transpi, pluie, on sait plus trop).

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On fait vite le tour des ruines, on prend des photos avec les lamas pour touristes… Et on refait la queue pour descendre à Aguas Calientes.

C’était très joli, mais vraiment trop de monde dans les ruines principales, malgré la limitation à 2500 personnes. On est très content d’y être passé, mais si on revenait au Pérou, pas sur qu’on y retourne…

La citation philosophique du jour ‘C’était tellement grand que c’en est devenu essoufflant !’

La un petit goûter bien mérité, et c’est reparti pour les 4km à pattes le long de la voie ferrée. Enfin ! Maison !

Petit rattrapage #2 : Llactapata

Rattrapage de la journée du vendredi 16 octobre. 

Sur les conseils de notre guide-bon-plan de Santa Theresa, nous partons sur un camina inca (chemin des incas). C’est l’un des nombreux treks autour du Machu Picchu, et (ouf) celui-ci ne dure qu’une journée.

Après une demi heure de route sur un chemin de terre entre les bananiers dans une voiture dont on se demande encore comment elle roulait, nous arrivons au pied du sentier.

Sous une pluie battante, nous attaquons (courageusement et héroïquement) nos 2h de montée et 3h de descente. Le but de la rando est de passer de l’autre côté de la montagne, pour arriver à Hydroelectrica. 

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Après (allez quoi 20 minutes ?) de montée, premier stop technique : la ferme de production de café d’Enrique Alvarez (toujours conseillé selon notre guide-bon-plan de ‘l’office du tourisme’).

Enrique nous ouvre sa porte bien qu’il soit en pleine réunion avec la coopérative. D’ailleurs nous avons le privilège du banc, les membres de la coopérative s’assieront par terre…

Il nous montre les différents stades du café et nous en fait déguster une tasse : à l’italienne et à la péruvienne. Autant dire que la cafetière péruvienne gagne haut la main! D’ailleurs, nous avons rapporté de ce café moulu devant nos yeux (ou presque). A bon entendeurs…

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Puis c’est reparti, malgré la pluie ! Ça monte, il fait humide dans cette jungle, mais c’est très impressionnant de se balader comme ça, sans personne autour !

Le souffle court et les habits trempés, nous arrivons au sommet en 2h ! *fierté collective*. En quête d’un coin pour manger, nous entamons la descente (aie les genoux) vers les ruines. 

Et la : MIRACLE !

Un champ plat, le soleil qui se lève, des ruines rien que pour nous, et un poney ! Et… Une vue sur le Machu Picchu, juste de l’autre côté de la vallée ! On n’aurait pas pu rêver mieux pour manger nos gamelles. 

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Bon c’est pas tout ça mais il faut redescendre ! Nous arrivons à notre but ultime sans pluie mais avec les genoux en compote. Il fait nuit maintenant et nous ne sommes pas fâchés d’arriver !

Un taxi nous ramène jusqu’à notre charmante bourgade de Santa Theresa. Mais la voiture étant trop basse pour les dos d’ânes, il faudra que nos deux hommes descendent à chaque fois pour pouvoir passer sans tout casser (mais qui est gros ici ?!).

Fourbus mais heureux (oui encore), c’est avec plaisir que nous sombrons à une heure non avouable tellement il était tôt. 

 

 

 

 

La protestacion !

Petit tour par la plaza de las Armas et il semblerait que le mouvement soit vraiment bien suivi!

Les manifestants étaient assez bien organisés en file indienne avec la mamie, le bébé, le chien… Chacun dans une association ou une corporation ils scandaient “El Cusco no se vende, El Cusco se defiende !”

Pendant ce temps là nous en profitons pour nous reposer et voir comment cela va tourner ce soir 😄

Opération planning : quelle suite ?

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