Rattrapage de la journée du vendredi 16 octobre.
Sur les conseils de notre guide-bon-plan de Santa Theresa, nous partons sur un camina inca (chemin des incas). C’est l’un des nombreux treks autour du Machu Picchu, et (ouf) celui-ci ne dure qu’une journée.
Après une demi heure de route sur un chemin de terre entre les bananiers dans une voiture dont on se demande encore comment elle roulait, nous arrivons au pied du sentier.
Sous une pluie battante, nous attaquons (courageusement et héroïquement) nos 2h de montée et 3h de descente. Le but de la rando est de passer de l’autre côté de la montagne, pour arriver à Hydroelectrica.
Après (allez quoi 20 minutes ?) de montée, premier stop technique : la ferme de production de café d’Enrique Alvarez (toujours conseillé selon notre guide-bon-plan de ‘l’office du tourisme’).
Enrique nous ouvre sa porte bien qu’il soit en pleine réunion avec la coopérative. D’ailleurs nous avons le privilège du banc, les membres de la coopérative s’assieront par terre…
Il nous montre les différents stades du café et nous en fait déguster une tasse : à l’italienne et à la péruvienne. Autant dire que la cafetière péruvienne gagne haut la main! D’ailleurs, nous avons rapporté de ce café moulu devant nos yeux (ou presque). A bon entendeurs…
Puis c’est reparti, malgré la pluie ! Ça monte, il fait humide dans cette jungle, mais c’est très impressionnant de se balader comme ça, sans personne autour !
Le souffle court et les habits trempés, nous arrivons au sommet en 2h ! *fierté collective*. En quête d’un coin pour manger, nous entamons la descente (aie les genoux) vers les ruines.
Et la : MIRACLE !
Un champ plat, le soleil qui se lève, des ruines rien que pour nous, et un poney ! Et… Une vue sur le Machu Picchu, juste de l’autre côté de la vallée ! On n’aurait pas pu rêver mieux pour manger nos gamelles.
Bon c’est pas tout ça mais il faut redescendre ! Nous arrivons à notre but ultime sans pluie mais avec les genoux en compote. Il fait nuit maintenant et nous ne sommes pas fâchés d’arriver !
Un taxi nous ramène jusqu’à notre charmante bourgade de Santa Theresa. Mais la voiture étant trop basse pour les dos d’ânes, il faudra que nos deux hommes descendent à chaque fois pour pouvoir passer sans tout casser (mais qui est gros ici ?!).
Fourbus mais heureux (oui encore), c’est avec plaisir que nous sombrons à une heure non avouable tellement il était tôt.












